Une œuvre essentielle, un parcours riche et toujours retravaillé par ses soins, sans ressassement. Une indépendance affirmée qui laisse toute la place aux autres (compagne, jeunes musiciens, auditeurs…). Luc Ferrari tient une place particulière dans la musique électroacoustique.
“Une histoire aiguillée par le plaisir autant que par la désolation” (David Sanson, revue Mouvement, automne 2004). Et on ajoutera aussi par un bel exercice de la liberté. “J’ai besoin des instruments, et pas uniquement des choses qu’on fabrique en studio. (…) Et puis je ne suis pas fait pour faire toujours la même chose, ça ne m’intéresse pas (…)”. (idem)
Pour plonger dans la densité de son œuvre, sa discographie, ses réflexions, on s’immergera ici :http://lucferrari.com/, un site conçu et animé par l’association Presque Rien, qui constitue une cartographie vivante et complète de l’univers ferrarien.
Pour le revoir aux côtés de Jean Dubuffet, écouter / voir ses œuvres majeures ou passer une heure en sa compagnie, on se rendra sur le site de l’Ina, où plusieurs films précieux sont à disposition.
Enfin, nous vous renvoyons vers:
– ce beau portrait sensible du compositeur au travail: “Luc Ferrari compose” réalisé par Marie Surel pour Arte Radio. Onze minutes de propos, de sons, de simplicité et de partage. Avec le sourire.
– “Brunhild et son programme commun avec Luc Ferrari”. Dans le cadre de l’Atelier du Son diffusé sur France Culture en 2013, Thomas Baumgartner recevait la compositrice pour évoquer sa vie, son travail et celui de Luc Ferrari. Un beau moment radiophonique pour préparer ou prolonger nos trois jours de Tintamarres.
Où l’on comprend comment tout ce travail, pour elle, “c’est un peu se mettre au creux de son oreille” … à lui.