La place de la guerre dans les mémoires
A l’occasion des rencontres du cycle “Algérie-France : la voix des objets” du 10 avril au 19 juin 2017 au MuCEM, la Cité de la musique de Marseille propose un concert illustrant la thématique de chaque soirée. Les six rendez-vous sont ainsi une invitation à découvrir, en ouverture et en clôture, la musique arabo-andalouse (« san’â » ou « gharnati »), le chaâbi algérois, la musique gnawa, le chant kabyle ou le music-hall d’Algérie.
Une petite restauration sera proposée lors de chaque rencontre, avec la Cantine nomade, de 19h à 22h30.
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Musique
Ensemble duo : Ali Ferhati et Massinissa Chebrek.
Musique et chant kabyle avec Ali Ferhati : icône de la jeunesse kabyle dans les années 90, il a aujourd’hui trouvé sa place parmi les plus grands.
Table Ronde
Avec : Alexis Jenni (écrivain) et Fouad Soufi (historien).
Aujourd’hui encore, il reste difficile d’aborder sereinement l’histoire coloniale qui lie l’Algérie et la France, comme si les traumatismes engendrés par les violences qui la jalonne ne pouvaient se réparer. La tentation est grande de corréler ce « passé qui ne passe pas » et les fissures qui divisent aujourd’hui les sociétés de part et d’autre de la Méditerranée.
Parallèlement aux travaux des historiens, des politologues et des sociologues, la littérature semble avoir été l’art le plus constant et le lieu le plus stimulant pour la mise en récit de cette histoire qui n’en finit pas. Les affiches et tracts de propagande, tout comme les objets symbolisant la vie des soldats, nous permettent d’engager le débat.
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