Notre écoute du monde – comme le regard que nous appliquons à ce dernier – sont souvent tributaires de tumultes dont nous ne mesurons que trop vite la portée et la puissance. Et les équilibres instables, les récits parcellaires, mutilés, ou les positions partisanes immuables viennent parfois compromettre durablement la possibilité même d’entendre et de connaître. L’enthousiasme de nos élans y paraît alors vaincu, et la simple et passionnante découverte des altérités qui nous environnent y reste comme mortifiée – de même que semble proscrite la conscience de celles qui nous composent.
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