Archéologie et ethnologie
Le poids des héritages
A l’occasion des rencontres du cycle “Algérie-France : la voix des objets” du 10 avril au 19 juin 2017 au MuCEM, la Cité de la musique de Marseille propose un concert illustrant la thématique de chaque soirée. Les six rendez-vous sont ainsi une invitation à découvrir, en ouverture et en clôture, la musique arabo-andalouse (« san’â » ou « gharnati »), le chaâbi algérois, la musique gnawa, le chant kabyle ou le music-hall d’Algérie.
Une petite restauration sera proposée lors de chaque rencontre, avec la Cantine nomade, de 19h à 22h30.
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Musique
Ensemble trio : Fouad Didi, Farid Zebroune et Youcef Kasbadji.
Le «gharnati» est la forme musicale arabo-andalouse issue de la grande école de Tlemcen, transmise par les réfugiés andalous. Autre variante, le malouf est un répertoire provenant de Constantine.
Table Ronde
Avec : Nabila Oulebsir (historienne et architecte), Mounir Bouchenaki (archéologue) et Benoît de l’Estoile (anthropologue).
La conquête de l’Algérie par la France au XIXe siècle coïncide avec l’émergence de nouvelles sciences – archéologie puis ethnologie -, mises à profit pour une meilleure connaissance de ces nouveaux territoires et populations. Le lien entre savoirs et pouvoirs en temps colonial a durablement marqué ces pratiques, jusqu’à aujourd’hui.
Les relevés d’architectures antiques dessinés par Amable Ravoisié lors de l’expédition de 1840 ainsi que des poteries kabyles collectées plus récemment par les époux Henriette et Gabriel Camps sont aujourd’hui présentés au Forum du J4 : ils ouvrent à la discussion sur les usages coloniaux des patrimoines de la vie quotidienne et leurs répercussions actuelles.
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