Visages Urbains et architecture coloniale
A l’occasion des rencontres du cycle “Algérie-France : la voix des objets” du 10 avril au 19 juin 2017 au MuCEM, la Cité de la musique de Marseille propose un concert illustrant la thématique de chaque soirée. Les six rendez-vous sont ainsi une invitation à découvrir, en ouverture et en clôture, la musique arabo-andalouse (« san’â » ou « gharnati »), le chaâbi algérois, la musique gnawa, le chant kabyle ou le music-hall d’Algérie.
Une petite restauration sera proposée lors de chaque rencontre, avec la Cantine nomade, de 19h à 22h30.
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Musique
Ensemble trio : Amine Tewfik, Medhi Laïfaoui et Malik Ziad.
La musique gnawa d’Algérie, appelée diwane pour la distinguer de la gnaoua marocaine et de la stambali tunisienne, trouve son origine dans les rites de l’Afrique sub-saharienne et se décline en un répertoire de divertissement et un répertoire sacré. En Algérie, deux festivals culturels sont aujourd’hui consacrés à ce courant musical, à Béchar et à Alger.
Table Ronde
Avec: Nadir Tazdait, Pascale Langrand (architectes) et Bruno Boudjelal (photographe).
Les grandes cités algériennes, et en particulier Alger, portent les marques des destructions et occupations successives qui s’y sont déroulées tout au long de son histoire, notamment celles de l’architecture à l’époque coloniale. Architectes et urbanistes français y ont réalisé de grands projets, parfois même après l’Indépendance. Certains monuments issus de ce passé, comme la Grande Poste d’Alger, s’inscrivent désormais dans le patrimoine culturel local et semblent servir de repère à toutes les mémoires.
Exposée dans le forum du J4, la maquette de ce monument né en 1913 (comme Albert Camus) questionne l’héritage des architectures coloniales.
Tout comme les images et photographies présentées : réalisées durant toute la période coloniale, elles constituent un portrait de l’Algérie d’une richesse documentaire unique.
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